Un jus de pomme, pour commencer

Bon, le titre est un peu naze, c'est vrai.

Ceci dit, on s'en fout. On est tous partis il y a longtemps, et puis bon, en vagabondant dans mon esprit, j'ai revu l'idée du blog entre deux axones, alors je me suis dit que j'allais vaguement souffler sur l'idée voir si, sous la couche de poussière, ca vivote encore. La réponse est non, mais je m'en tape, je poste quand même quelque chose. Pi bon, je suis un peu chez moi, ici, si je veux poster un article informe que personne ne lira, je m'autorise à le faire et peux même aller jusqu'à me donner carte blanche.

Après, il faut aussi que je trouve quelque chose à dire. Là comme ca, rien d'intéressant ne me vient, mais bon. Non pas que je sois venu pour ne rien dire, mais les seules idées que j'ai maintenant n'ont pas leur place sur un blog. Parce que c'est assez bizarre, un blog, finalement. C'est une part de public, mais tellement restreinte que c'en est presque privé. Mais public. Mais, qu'on ne veut pas rendre public, et en même temps, un peu.
C'est un peu comme se confier à plein de proches en même temps, sans convivalité, sans bar, sans canapé, sans parc, sans proximité, mais en gardant toutefois la possibilité d'avoir tout ca par procuration. Un peu comme si un blog exonérait son rédacteur de parler de sujets personnels et consistants en conversant vraiment, et amorcer ladite conversation un peu plus tard, quand on les fois vraiment, après, une fois qu'ils ont lu le dernier article.

Et ben vous savez quoi ? La première fois que je verse dans le sirupeux à ce point, voir même à une telle impudeur (parce qu'au fond, tu peux tout aussi bien livrer ta vie perso à tous les inconnus du monde, hein ?) ou carrément à une exhibition littéraire du genre, je colle une baffe à mes articles, puis à moi, et je me casse. Nan mais ho.
Du coup, j'irai me confiner dans des posts informes et polymorphes, à parler de n'importe quoi, à tort et à travers, juste pour le plaisir de dompter du vent.